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Dimanche 13 novembre 2005 7 13 /11 /Nov /2005 00:00

Quel veinard je fus d'habiter pendant 5 ans et demi cette ville sublime méritant bien d'être surnommée Bône"la coquette"! Son nom évoque pour moi une foule de souvenirs: La découverte des moustiques et de la moustiquaire dans notre première résidence au sein d'une caserne à proximité de l'école Victor Hugo, l'apprentissage du parler bônois dans l'immeuble de la rue Messmer près du grand marché couvert et les joies de la vie à la campagne au Parc à fourrages, sur la route qui mène à la basilique de Saint Augustin. De 8 à 13 ans, j'ai parcouru cette ville, profité de ses belles plages, pêché sur le port, marché sur la route de Bugeaud et déambulé sur le cours Bertagna. Certes, je pourrais en parler de Bône mais personne ne peut présenter cette ville comme le fait mon ami Claude, un authentique bônois, qui n'a quitté sa ville natale qu'en 1971. A ma demande, il a eu la gentillesse de présenter sa ville préférée et je l'en remercie du fond du coeur.

Bône « LA COQUETTE »


En 1830, au moment du départ de l'expédition contre le Dey d'Alger,CharlesX et le ministère Polignac avaient envisagé  la cession de Bône et de Bône seulement à la France. Ce projet qui n'a évidemment pas survécu à la Révolution, prouve à quel point l'humble bourgade d'alors et son illustre aïeule Hippone tenaient une place privilégiée dans le coeur des Français.
Bône n'avait ni la grandeur austère de Constantine, ni la magnificence d'Alger. Elle avait une beauté discrète mais envoûtante. Ce charme indéniable, elle le devait à son site unique. La ville était belle sans le moindre artifice, mer, côte, montagne s'accordant pour lui faire une séduisante parure.
La ville qui dépassait 120 000 habitants en 1962, dont 50 000 d'origine européenne, se classait au quatrième rang des villes algériennes. La permanence d'une grande cité en ce point de la côte tient à la vocation urbaine du site et de la position. Bône et surtout sa rade, ont de tout temps attiré les navigateurs et les marchands. Les eaux profondes et calmes de son golfe admirable et tutélaire étaient très appréciées par les navigateurs fuyant les tempêtes et recherchant un abri sûr.
Cette étonnante vitalité, Bône la devait aussi à la richesse de sa plaine qui s'étirait jusqu'en bordure de mer. La plaine de Bône a connu la prospérité depuis le développement de la viticulture. Lorsqu'en 1875, le phylloxéra détruisit le vignoble en France, l'Algérie dut subvenir à la consommation de la métropole. Les terres algériennes et notamment celles de la plaine de Bône étaient propices à la culture de la vigne. La viticulture fut essentiellement l'oeuvre de particuliers et de sociétés pourvus de capitaux: Les domaines des Fermes d'Hippone à Duzerville, des Fermes françaises Saint-Vincent et des Fermes françaises Daroussa à Randon, du Chapeau de Gendarme à Mondovi étaient les modèles du genre. Cependant, la culture de la vigne et la vinification n'étaient pas la seule richesse de la plaine dont les terres chaudes et humides se prêtaient aussi parfaitement à la culture du tabac et du coton.

Mais il faut chercher au-delà de la simple vocation agricole, les raisons de la vitalité expansive de la ville. La richesse, Bône la devait aussi à l'activité de son port, un des plus importants d'Algérie. Très tôt, comprenant les avantages de sa position maritime et terrestre, la ville sut agrandir ses installations portuaires et s'équiper pour accroître le trafic. Les lignes de communication rayonnant dans toutes les directions étendirent de plus en plus loin la zone d'influence du port. Les marchandises affluèrent: Les vins, le tabac, le coton et les agrumes de la plaine, les céréales du bassin de Guelma, les moutons et l'alfa des hautes plaines, le liège du massif de l'Edough. Luttant de vitesse avec Bizerte, Bône arracha à la Tunisie le bénéfice de l'exportation des produits miniers de la frontière algéro-tunisienne: Le minerai de fer de l'Ouenza et du Bou-Khadra, les phosphates du Djebel Kouif et du Djebel Onk prirent la route du port de Bône qui devint ainsi le plus important port minier de l'Algérie. LE PORT : LA PETITE DARSEvue-sur-la-vieille-ville-et-le-port-copie-1LA VIEILLE VILLE ET LE PORT

LA CORNICHE
LA CORNICHE


Cet essor économique attira une progression inouïe de sa population à forte proportion d'immigrants italiens et maltais. Pouvait-on trouver ailleurs l'exemple d'une ville douée d'une telle fièvre de croissance, capable de passer en 130 ans, en dépit de trois guerres, de 1500 à 120 000 âmes? Aux vieux quartiers de la vieille ville dont les ruelles étroites et tortueuses s'achèvent parfois en culs-de-sac, s'ajoutèrent, à l'ouest d'abord, des quartiers modernes, aérés, aux rues rectilignes et larges convergeant vers l'ancienne porte de Karézas. Puis, ce fut la naissance du faubourg de la colonne Randon, au pied du massif de l'Edough. Enfin, avec l'attrait du bord de mer, la ville s'étendit le long du littoral.

 
BÔNE(VUE AERIENNE)


LE THEÂTRE
 
 
 

Le succès a grisé Bône qui disputa longtemps à Constantine la prééminence dans le département. Il a exalté aussi l'orgueil de sa population. On a parfois qualifié le bônois de vantard. Vantard? non pas: optimiste, gouailleur seulement. On l'a souvent comparé au marseillais. Certes, les points communs ne manquent pas et notamment le parler. Ce qui fait la particularité de celui de Bône, c'est sa truculence, son accentuation des voyelles, son inversion syntaxique( l'envie de mourir, il te donne) et surtout ses expressions métaphoriques et emphatiques. Dans tout propos, l'injure fréquente n'était que la marque d'une chaleureuse démonstration d'amitié.
On ne peut pas parler de Bône, sans évoquer son incontournable cours Jérôme Bertagna. Véritable agora où les jeunes et moins jeunes se donnaient rendez-vous, le cours Bertagna alignait jusqu'à la darse la perspective de ses immeubles cossus et de ses rangées de ficus et de palmiers. C'était le coeur de la ville où l'on venait se promener, faire quelques emplettes, commenter les évènements de la cité et...flirter. De nombreuses brasseries: le café de Paris, l'Hôtel d'Orient, le Maxéville, offraient aux badauds l'ombrage de leurs terrasses. On venait y prendre l'apéritif qu'accompagnait la traditionnelle"kémia" ou savourer les renommés créponnets de chez Fanfan.

LE COURS BERTAGNA
La ville pouvait aussi s'énorgueillir à juste titre de ses environs. Pour aller au Cap de Garde qui projetait dans les flots son promontoire de calcaire gris, la route de la corniche longeait la mer et serpentait au milieu des genêts, aloès et agaves. Les noms qu'on y rencontrait étaient bien poétiques: plage du Lever de l'Aurore, baie des caroubiers, baie des corailleurs, plage du Belvédère.
Du haut de la colline aux oliviers sur laquelle se dressait la basilique Saint Augustin, les promeneurs étaient récompensés des efforts d'une courte ascension par une vue admirable sur la plaine et le golfe de Bône. Dans son"Saint Augustin", l'académicien Louis Bertrand a, si bien, évoqué la magie de ce lieu agreste, enveloppé de paix. Ecoutons-le parler de cette"large baie arrondie en courbes molles et suaves comme celle de Naples. Tout autour, un cirque de montagnes; les étages verdoyants de l'Edough, aux pentes forestières...Azur de la mer, azur du ciel, nobles feuillages italiques. C'est un paysage lamartinien, sous un ciel brûlant"
LA BASILIQUE SAINT AUGUSTIN

Basilique St Augustin AnnabaLA BASILIQUE SAINT AUGUSTIN EN 1967




Enfin, une autre promenade appréciée des bônois: le massif montagneux de l'Edough aux portes mêmes de Bône, vêtu de chênes-lièges et de chênes zéens. A 900 m d'altitude et dans un site enchanteur, le village de Bugeaud proposait la fraîcheur de ses sous-bois. Il était, tout l'été, l'Alpe des bônois.
Ah! que tu étais belle, ma ville qui, alanguie, enlaçante, s'étirant mollement sous un soleil ardent, respirait la douceur de vivre.
Claude BARNIER ( Le 28 octobre 2005)

Quelques expressions métaphoriques du parler bônois:
1.Que le cul i te tombe et que le trou i te reste!
2.Qu'i te vienne la gratelle a'c les petits bras!
3.Qu'i te vienne le gobbe et la pécole!
4.Aretenez-moi ou j'i mets un taquet!
5.Ac' les oeils de tes morts, j'me fais des billes-z-agates!
6.Aga-le, i jette le bromedge!
7.Quelle caoulade!
8.Il est tout fartasse!
9.I m'ont niqué la pastèque!
10.J'la eu à ouffe!
Traductions qui ne figurent pas dans les pages roses des dictionnaires:
1.Sorte d'imprécation
2.Sorte de malédiction( gratelle: démangeaison)
3.Gobbe: de l'italien, bossu; la pécole: sorte de lèpre.
4."Arrêtez-moi ou bien je lui donne un coup de poing"
5."Avec les yeux de tes morts,j'aurais de gros yeux"
6."Regarde-le! Il jette un appât"
7."Quelle erreur!"
8."Il est tout chauve!"
9."Ils m'ont blessé à la tête!"
10."Je l'ai eu sans payer!"
Claude BARNIER

C'est à Bône que j'ai appris à jouer aux billes et ce jeu comportait plus de paroles que de tirs ou lancers.Voici un extrait de dialogues utilisés par les joueurs:
"Ta tiiiit bourvinan kix et grand à qui m'arrête!
-Entention, j'ai dit kix pas kix avant toi!
-Atso! tu joues comme une gamate!
-A la chala qui te vient le gobbe!
-A toi le gobbe et au c..!
-Avec les zosses de tes morts, je fais une canne à pêche pour pêcher..(censuré)
-Fais bien entention, je vais te niquer le beignet! etc...
Avec les traductions de Claude, vous saisirez aisément la signification des injures mais pour la première phrase voici l'explication:
"Ta tiiiit"= Ta tête. Si on touche la bille de l'adversaire sans avoir dit "Ta tiiit" le tir n'est pas valable.
"Bourvinan": si on touche la bille de l'adversaire et qu'elle ne fait pas plus de trois tours sur elle-même, si on oublie de dire "Bourvinan", ça ne compte pas.

"Kix": si la bille heurte le pied d'un joueur ou d'un spectateur, on peut prolonger sa trajectoire si on a dit kix avant de jouer.
Si on ne parvenait pas à se mettre d'accord, on en venait rarement aux mains; chacun retirait ses billes et on se quittait avec le bouquet final du feu d'artifice d'injures bien de chez nous.
Alain

Quelques diapositives de Bône sont placées dans la rubrique ALBUM DE PHOTOS et dans le DIAPORAMA




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Par Alain - Publié dans : photos
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Commentaires

Salut Alain j'avais un bon copain du nom de Gilles Curatolo dans les année 60 qui était revenu de Bone avec ses parents, combien de fois il me parlait de la beauté de cette ville qui était celle ou il est né. il me disait comme ça ci tu vois le cimetiere de Bone Envie de mourir il te donne avec son bel accent de la bas . Hiiii!! Bonne soirée a tous Amitiés André
Commentaire n°1 posté par Andre le 08/07/2008 à 19h55
Merci,André, pour vos 2 visites sur mon blog. Si Gilles avait l'accent bônois, il devait certainement dire:"Le cimitière de Bône, envie de mourir y te donne"
Cordialement
Réponse de Alain le 08/07/2008 à 23h21
Bonjour
Merci pour ces vues de Bône, voila 47 ans que je l'ai quittée
J'ai eu a maintes reprises l'occasion d'y revenir mais je me suis toujours refusé!! J'ai la rancune tenace
Bône, ville natale et ville ou j'ai vecu de 1938 a mai 1962, en prenant le "vlle d'Alger" je lui ai tourné le dos.....Je suis et reste dans la ville de Limoges qui m'a accueilli
Merci pour ces vues
Jacques
Commentaire n°2 posté par jacques87220 le 28/07/2009 à 16h08
Difficile pour moi d'oublier Bône, ville où j'ai vécu quelques années seulement! Pour vous qui en êtes natif,ce doit être pire...ce qui n'a pas empêché votre excellente adaptation à Limoges. Merci pour votre petit message sur mon blog.
Cordiales salutations
Réponse de Alain le 28/07/2009 à 17h50
merci pour cé belle explikation !!

moi j'ai de la chance     jété et je suis et je réstré a ANNABA
!!
c mon site pour les bonois et bonoises
http://blogcbs.blog4ever.com
Commentaire n°3 posté par Boussouf le 30/08/2009 à 16h49
Merci pour votre visite sur mon blog. Vous avez de la chance de vivre dans une si belle ville! Je vais visiter votre blog et y laisser un commentaire.
Cordialement
Réponse de Alain le 30/08/2009 à 17h20

c'est pas complet ton vocabulaire du jeu de billes. D'abord il y avait les billes en verre normales ou avec des dessins dedans qu'on appelait les "Javanaises ", les billes en marbre gris ou matière très solide dits " les pouces vrais ", puis les billes en terre glaise peintes pratiquement sans valeur. " Si j'la lève ta tête " voulait dire qu'on visait la bille de l'adversaire. " Pas tout pas pas rien pas d'hauteur mille billes " voulait dire que celui qui jouait n'avait pas le droit de nettoyer le terrain et rien d'autre et devait laisser sa main au sol même s'il touchait mille billes (au pot par exemple). " Kix le grand qui m'arrête " si la bille était arrêtée par le pied d'un adversaire ou d'un spectateur et permettait de prolonger son tir. " Bouz bouz clarinette " c'est quand l'adversaire par maladresse envoyait sa bille très près de la tienne et qu'il était pratiquement impossible de la louper. On jouait au " triangle ", chacun mettait une ou plusieurs billes dans le triangle qui servaient simplement de relais pour toucher la bille de l'adversaire. Puis le " rond " à l'intérieur duquel on mettait chacun le même nombre de billes, on se plaçait derrière une ligne convenue à l'avance, il fallait simplement faire sortir une ou plusieurs billes du rond en tirant avec sa bille sans que celle-ci ne reste à l'intérieur du rond. Chaque bille sortie était gagnée, celui qui laissait sa bille par maladresse dans le rond avait tout perdu. Puis les 5 pots en carré avec un pot central où il fallait entrer sa bille et permettait de l'utiliser comme base pour aller dans les autres pots.

Gillou

Commentaire n°4 posté par gillou le 08/05/2010 à 11h47

C'est sûr qu'il n'est point complet! Ce n'est pas quelques lignes que j'aurais écrites en voulant être exhaustif, mais un livre entier! En fait, ce vocabulaire est différent selon les époques et les quartiers: le mien se situe à la fin des années 1940 et au début des années 1950 dans le quartier aux alentours de l'école Victor Hugo. De plus, la faconde du bônois permettait une interprétation personnelle de ce vocabulaire par ailleurs peu rigoureux dans sa forme. Atso! qu'est-ce que tu te crois, ton vocabulaire, non plus, n'est pas complet.

PS:Il ne faut surtout pas se formaliser car j'ai répondu"à la bônoise" et au second degré.

Alain

Réponse de Alain le 08/05/2010 à 13h43

Je suis natif de Annaba ex-Bone en 1963 , médecin spécaliste exercant  à titre privé

Je suis très touché par les différents commentaires publiés sur cette ville, qui jadis étais un régal pour les yeux , je salut tous les bonois pour leurs nostalgie et leurs sincères sentiments.

Encore une fois merci pour votre Blog.

Commentaire n°5 posté par BOUDJEMA MED SALAH le 31/07/2010 à 00h24

Merci à vous, Docteur, pour votre commentaire et je transmets, par mon blog, votre salut à tous les Bônois nostalgiques et sentimentaux à l'évocation d'Annaba ex-Bône.

Cordialement

 

Réponse de JIMY le 31/07/2010 à 01h04

J'ignorais que Bône était une si jolie ville, malgré que toute notre famille soit de làbas

, les Bracco, les Taillefer, les Bonici. Je félicite tous les Bonoîs Français ou Algériens.

 

Bien cordialement

Commentaire n°6 posté par Dilou le 23/11/2010 à 14h37

Effectivement, Bône est une ville merveilleuse. Parmi les noms que vous citez, j'ai connu un BONICI prénommé Félix, un collègue enseignant.

Merci pour votre visite et votre commentaire.

Cordiales salutations

Réponse de JIMY le 23/11/2010 à 17h31

BONJOUR ,J'AI DECOUVERT AVEC EMOTION VOTRE SITE ,JE SUIS NATIVE AUSSI DE BONE ,ET IL EST PROBABLE QUELA FAMILLE DE CLAUDE ET LA MIENNE ETAIT AMIS ,JE PENSE QUE NOS PERES EN PARTICULIER ONT PARCOURUS LA CAMPAGNE AVEC LEURS CHEVALETS DE PEINTRE ,J'EN CONSERVE DE NOMBREUSES OEUVRES .J'AURAI PLAISIR A EVOQUER CES TEMPS LOINTAINS AVEC CLAUDE BARNIER S'IL LE SOUHAITE .

Commentaire n°7 posté par samson edith le 16/03/2011 à 10h34

Merci pour votre visite et votre commentaire sur mon blog. Je vous contacte sur votre e-mail pour vous permettre d'évoquer vos souvenirs, entre amis, pour une époque pas si lointaine car elle est gravée dans nos coeurs" for ever."

Cordialement

Réponse de Alain le 16/03/2011 à 12h46

Je viens de recevoir des nouvelles d'Edith Samson, une amie d'enfance. Merci Alain.Sa,s ton blog, cela aurait été impossible. De tes nouvelles me feraient également un très grand plaisir.

Commentaire n°8 posté par Barnier Claude le 16/03/2011 à 22h34

Je t'en prie, Claude, c'est la moindre des choses! J'espère que tout va bien pour toi et Monica.

Amicalement

Réponse de Alain le 16/03/2011 à 23h14

bonjour,

je ne suis pas née en algérie mais mes parents et mes soeurs sont nés à bones, ils en sont partis en 1962 comme bon nombre de pieds noirs, j'en ai tellement entendu parler que j'ai l'impression d'y avoir vécu mais j'aimerai beaucoup y alller un jour je regarde ces sites qui montrent des photos de cette ville et avec mes enfants ont y imaginent la vie que mes parents et mes soeurs ont pu avoir et cela nous fait rêver. Merci de maintenir ces souvenirs pour les familles des pieds noirs.

Commentaire n°9 posté par decaux le 20/04/2012 à 17h07

Merci pour votre commentaire. La tranche de vie que j'ai vécue à Bône, du CE2 à la 5ème, me fait encore rêver!

Cordiales salutations

Réponse de JIMY le 20/04/2012 à 21h36

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